Départ du Petit Train Vert de Colmar
Rue Kléber, en face du restaurant Japonais le NAGOYA, à côté du Musée Unterlinden
Cliquez sur les onglets ou sur les repères de la carte pour découvrir de nombreux lieux de l’histoire de Colmar.
La Rue des Têtes
La rue des Têtes doit son nom à la Maison des Têtes bâtie en 1609 par Burger.
La maison des Têtes est décorée de figurines et de 111 petites têtes humaines et possède l’un des plus remarquables oriels.
Le Pignon est surmonté d’un joli petit tonnelier en étain, statue d’Auguste Bartholdi.
La Rue des Marchands
Le Musée Bartholdi
La maison n° 30 est la maison natale du sculpteur colmarien Auguste Bartholdi, actuellement le Musée Bartholdi.
Auguste Bartholdi est né à Colmar le 2 aout 1834.
Il devient sculpteur attitré de la Ville de Colmar et acquiert une notoriété qui dépasse rapidement le cadre de sa ville natale.
L’artiste, à qui l’on doit entre autres le monumental « Lion de Belfort » et la célèbre « Statue de la Liberté » de New York, meurt à Paris le 3 octobre 1904.
Un grand nombre de ses études et projets sont aujourd’hui présentés au Musée Bartholdi. Inauguré en 1922 dans la demeure familiale léguée à la Ville par la veuve du sculpteur, puis réaménagé et considérablement agrandi, ce musée est désormais un fleuron de la culture colmarienne.
A Colmar vous pourrez également admirer d’autres œuvres de Bartholdi :
- le monument du Général Rapp et la fontaine surmontée de la statue de l’amiral Bruat au Champ de Mars
- le monument Hirn -physicien & mathématicien colmarien- dans le parc, au pied de l’église St Pierre
- la fontaine Roesselmann qui se trouve place des 6 Montagnes Noires
- La fontaine surmontée d’un joyeux vigneron buvant à son loyala (petit baril de bois) à l’angle du marché couvert
- La fontaine surmontée de la statue de Lazarre de Schwendi sur la place de l’ancienne Douane ou Koïfhus
- Le pignon de la Maison des Têtes surmonté d’un joli petit tonnelier en étain.
La Place de la Cathédrale
La place fut créée en 1784 à l’emplacement de l’ancien cimetière de Saint Martin.
2 édifices sont dignes d’intérêt :
- la Maison Adolphe, du nom de son propriétaire
- l’ancien Corps de Garde
La Collégiale St Martin
L’église St Martin est aujourd’hui un des plus beaux exemples de l’architecture gothique dans le Haut Rhin.
Son ampleur même est sans doute à l’origine du nom de « cathédrale » qu’on lui donne souvent, mais à tort.
La Maison « Pfister »
La Maison Pfister fut édifiée en 1537 par un chapelier de la ville de Besançon nommé « Scherer ».
Elle est considérée comme l’un des symboles architecturaux de Colmar.
La Maison Pfister est surtout remarquable par le décor peint qui associe à des thèmes bibliques des figurines allégoriques et des représentations d’empereurs.
Ce décor illustrant ainsi les goûts de la bourgeoisie du 16ème siècle.
Le Koïfhus
Le Koïfhus était le cœur de la vie économique et politique de Colmar au Moyen Age.
Il était entouré d’autres bâtiments, aujourd’hui détruits, qui complétaient sa vocation économique : la Grande Boucherie, l’Eisenhaus (dépôt de fers & métaux), l’Ankenhaus (pour les graisses), l’atelier monétaire, la halle aux grains, le grenier à sel.
La place de l’Ancienne Douane
Cette place ne fut créée que plus tardivement lorsqu’on recouvrit le canal des moulins qui la traversait et qu’on démolit le bâtiment de la Grande Boucherie et le moulin qui s’y trouvait depuis le XIIIème siècle.
En 1897, on y érigea une fontaine en pierre, à bassin octogonal, avec un grand pilier central surmonté de la statue en bronze (œuvre de Bartholdi) du Baron Lazare de Schwendi, seigneur du Holandsberg (1522-1583)
Le quartier des Tanneurs
Le quartier des Tanneurs était jusqu’au XVIIIème siècle entièrement réservé aux tanneurs.
Il a été restauré par le service des Monuments Historiques de la Ville de Colmar.
Les maisons, situées pour la plupart le long du cours d’eau sont très caractéristiques : très étroites et très hautes, construites sans caves, elles reposent sur un haut mur de pierre, les étages sont à pans de bois avec un remplissage de torchis.
Les toits sont très importants, souvent à plusieurs niveaux d’ouvertures, les uns en retrait par rapport aux autres, permettant ainsi aux tanneurs de faire sécher leurs peaux.
La petite Venise
L’un des points de vue les plus connus du vieux Colmar : la petite Venise.
Le long de la « Lauch », découvrez la petite Venise avec ses vieilles maisons à colombage qui s’ouvrent sur la rivière.
La « Lauch » servait jadis de voie de communication, surtout pour les maraîchers.
La Rue « Berthe Molly »
La Rue « Berthe Molly » où Voltaire habita de 1753 à 1754.
La Place du Marché aux Fruits
La Place du Marché aux Fruits ne fut aménagée qu’à la Révolution.
Elle est bordée de 2 édifices importants :
La Maison Kern, haute maison de la fin du XVIème siècle ou du début du XVIIème siècle qui unit sur une même façade des fenêtres à meneaux gothiques et un toit caractéristique de l’architecture Renaissance en Alsace
Le Tribunal de Grande Instance est installé dans l’ancien bâtiment du Conseil Souverain. Construit par les architectes Chassain et Blaise de Rungs (de Colmar) en 1769-1771, il est de style français classique.
L’église St Mathieu
L’Ordre des Franciscains s’est installé à Colmar au milieu du XIIIème siècle.
En 1541 les Franciscains quittent Colmar, décimés par la peste.
Lors de l’introduction de la Réforme à Colmar, l’église St Matthieu devient le lieu de culte des Protestants.
L’église qui a fait récemment l’objet d’une restauration, porte depuis 1967 le nom de St Matthieu et est aujourd’hui un lieu de concerts très apprécié du fait de son acoustique extraordinaire.
La nef abrite l’orgue fabriqué par Andreas Silbermann en 1732.
La synagogue de Colmar
La synagogue de Colmar construite en 1843, en style néoclassique, est le siège du judaïsme du Département.
La Rue Vauban
Dans la Rue Vauban vous pourrez vous émerveiller dans le Musée animé du Jouet et des Petits Trains.
Le Musée Unterlinden
L’ancien couvent des Dominicains abrite depuis 1849 le Musée Unterlinden.
Élevée entre 1252 et 1269, l’église adopte le plan type des églises des ordres mendiants.
Le cloître non voûté, aux arcades de grès rose, a été construit de 1280 à 1289.
L’église et les bâtiments conventuels abritent désormais le musée.
Les bâtiments, à l’abandon depuis la Révolution française, furent sauvés par la Société Schongauer instituée en 1847.
Le Musée Unterlinden est le second musée des Beaux-arts le plus fréquenté de France.
Le chef d’œuvre qui lui donne sa réputation internationale est le retable d’Issenheim de Matthias Grünewald.
Le Musée Unterlinden présente des collections d’art sacré, des collections d’archéologie, d’art populaire et d’art moderne.
Le musée s’étend sur une surface globale de 7900 m², comprenant l’actuel bâtiment, les anciens bains municipaux entièrement restructurés ainsi qu’un nouveau bâtiment en briques destiné à l’art du XXe siècle.
Trois temps architecturaux et muséologiques sont mis en valeur : la chapelle abritant le Retable d’Issenheim de Matthias Grünewald et le cloître accueillent les collections médiévales ; les anciens bains celles du XIXe siècle ; les collections du XXe siècle ainsi que les expositions temporaires sont présentées dans le nouveau bâtiment.